rencontre du 1er fev 2007, invité M Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC
RENCONTRE DU 1erFEVRIER 2007
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invité : M. M Bernard Van Craeynest
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INTERVENTION DE |
J'ai écouté avec grand intérêt vos interventions, qui montrent que vous êtes tous de très grandes entreprises, performantes mais aussi qui imposent d'importantes restructurations à leur personnel mais aussi à toute la chaine de la valeur (relation donneur d'ordres / Sous-traitants). C'est bien le problème de l'individualisation totale des salaires qui se pose aujourd'hui. On voit de plus en plus apparaitre les rémunérations au mérite, au bonus, aux parts variables et, sur des objectifs toujours de plus en plus élevés avec de moins en moins de moyens pour les atteindre et de moins en moins d'objectivité dans l'évaluation. C'est un sujet majeur que nous avons à traiter avec le patronat, mais aussi avec les politiques. Fiscalité / prélèvements obligatoires Le logement Emploi, Formation, Sécurisation des parcours professionnels Avec l'augmentation de la durée de vie, il faudra aussi revoir l'équilibre du système entre le temps d'activité et le temps de retraite. C'est la globalité du système qu'il faut redéfinir et reconstruire. La CFE-CGC qui a su bâtir l'UNEDIC en 1958 (avec d'autres), l'ARRCO au début des années 60, l'APEC, etc… a la capacité d'imaginer de nouveaux systèmes. Dialogue social et représentativité La modernisation du dialogue social La représentativité La CFE-CGC a fait un score de 7,01% aux dernières élections prud'homales. En cumul des élections d'entreprise (CE/DP), nous arrivons à 6,6% (mais il faut rappeler que les listes communes faussent les scores). Rappelons aussi que la part des cotisations, dans le budget global de la CFE-CGC n'est que de 27%. Le reste est fourni par des subventions. Il nous faut donc d'avantage d'adhérents pour renforcer notre autonomie, mais aussi pour nous permettre d'identifier des candidats aux élections et des militants. Il n'y a pas de petites mesures sans conséquences. Il faut donc bien appréhender l'ensemble des propositions pour être en capacité d'orienter le système. |
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QUESTIONS DES PARTICIPANTS Q : Les entreprises et la typologie des emplois évoluent. On voit de nouveaux genres de salariés apparaître : free lance, portage salarial, tous cadres pour la plupart. La CFE-CGC va donc devoir s'adapter. Q : En France, si l'on regarde l'origine des adhérents aux différents syndicats de salariés, on peut observer que la majorité d'entre eux viennent des " services publiques " et des grandes entreprises. Q : Dans de nombreuses entreprises, des militants CFE-CGC ont été précurseurs pour l'actionnariat salarié et ont souvent été à l'origine d'associations de salariés actionnaires dans leurs entreprises pour permettre des actions auxquelles n'avaient accès ni les organisations syndicales ni les représentations du personnel. Il me semble dommage que la confédération ne sache pas profiter suffisamment de cet atout. Q : Quels sont les moyens que nous donne la CFE-CGC pour atteindre nos objectifs de croissance et d'augmentation du nombre d'adhérents ? Avez-vous un plan média ? Q : Le fait de se syndiquer ne facilite généralement pas la carrière au sein de l'entreprise. Pourquoi ne pas aller voir le législateur sur ce sujet ? Q : En Suède, il y a un prélèvement systématique sur le salaire pour adhésion à un syndicat, qu'en pensez-vous ? Q : Le sigle CFE-CGC- ne prend pas en compte une population importante du monde bancaire : les techniciens. Les termes encadrement et cadre-ne sont ils pas trop restrictifs ? Q : Pour contrer le patronat dans les entreprises, nous sommes souvent amenés à créer des intersyndicales. Ne peut-on faire des intersyndicales autour d'un projet d'adhésion obligatoire à une OS par les salariés pour pouvoir bénéficier des avantages sociaux ?
HB |
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